Epices et tout (I)
Fin de sieste... Une nuit blanche dans les jambes et un mur de chaleur ont eu raison de moi. Après un court sommeil réparateur, un plongeon rapide dans la piscine achève de me réveiller et me voila à faire la queue derrière 200 Allemands disciplinés qui attendent l'ouverture du restaurant. Restaurant ? Je lui donnerais plutôt le nom de réfectoire ou de cantine. J'y reviendrai, mais là, j'ai faim.
Cette attente forcée me donne tout le temps nécessaire pour constater que le couloir ou nous patientons est fortuitement bordé de magasins "souvenirs". C'est cool: inutile de sortir de l'hotel, tout est à portée de la main... Moins de la bourse. Mes yeux sont malgré tout attirés par l'étal aux épices. Le vendeur, nonchalament appuyé contre un mur à côté de sa marchandise affirme: "Pas cher". Cette phrase la est définitivement associée dans ma mémoire à la Tunisie... Allez savoir pourquoi. N'empêche, je les imaginais autrement les aromates. Peut être pas vrac, mais au moins couleur locale...
Après le repas, je quitte donc l'hôtel et je sors du quartier touristique. Direction "on verra bien". Au détour d'un carrefour, je fini par trouver des échopes mais je fais choux blanc: Pas le moindre condiment, c'est le marché aux légumes. Du moins ce qu'il en reste, car les commerçants commencent à ranger leurs marchandises. Tant pis... Les épices, ce sera pour plus tard.
Du coup, me voila rentrant bredouille vers l'hotel. L'heure avançant, la fraicheur commence à gagner la bataille du thermomêtre. Un temps idéal pour finir la course les pieds dans le sable. Un couple chahute dans l'eau sous l'oeil bienveillant de la lune qui se lêve au dessus des derniers vacanciers. La plage sera bientôt déserte... bientôt.
Tunisie - Septembre 2007
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Cette attente forcée me donne tout le temps nécessaire pour constater que le couloir ou nous patientons est fortuitement bordé de magasins "souvenirs". C'est cool: inutile de sortir de l'hotel, tout est à portée de la main... Moins de la bourse. Mes yeux sont malgré tout attirés par l'étal aux épices. Le vendeur, nonchalament appuyé contre un mur à côté de sa marchandise affirme: "Pas cher". Cette phrase la est définitivement associée dans ma mémoire à la Tunisie... Allez savoir pourquoi. N'empêche, je les imaginais autrement les aromates. Peut être pas vrac, mais au moins couleur locale...))
Après le repas, je quitte donc l'hôtel et je sors du quartier touristique. Direction "on verra bien". Au détour d'un carrefour, je fini par trouver des échopes mais je fais choux blanc: Pas le moindre condiment, c'est le marché aux légumes. Du moins ce qu'il en reste, car les commerçants commencent à ranger leurs marchandises. Tant pis... Les épices, ce sera pour plus tard.))
Du coup, me voila rentrant bredouille vers l'hotel. L'heure avançant, la fraicheur commence à gagner la bataille du thermomêtre. Un temps idéal pour finir la course les pieds dans le sable. Un couple chahute dans l'eau sous l'oeil bienveillant de la lune qui se lêve au dessus des derniers vacanciers. La plage sera bientôt déserte... bientôt.Tunisie - Septembre 2007