Divin
Je sortais de chez le photographe. "Désolé monsieur, votre boitier doit retourner chez le fabricant". La phrase tintait encore dans mon cerveau. Les mots durs et inatendus étaient sans appel. Au bas mot, c'était 3 semaines sans photos. La sentence était terrible et mon désaroi total.
Après négociation, l'urgence de l'opération attendrait quelques jours. Le temps d'un week-end ou je ferais le plein d'images.
Sortant de la boutique, je vissai mon 18-70 sur le boitier, maugréant entre mes dents à propos des sujets que je pourrais trouver en si peu de temps. Dés que le clic de la bague se fit entendre, je retirai le cache objectif tout en mettant l'appareiil sous tension: Une photo, vite ! N'importe quoi...
Mais il n'y avait rien dans le coin pour retenir mon attention et je rejoigni le bord du trottoir pour traverser la rue, sans regarder, comme toujours. Le silence rassurant des environs immédiats du centre ville m'assurait que la voie était dégagée et que j'avais toute liberté de mouvement sur la chaussée.
Tout en traversant, nez en l'air, cherchant un détail, un building, une fenêtre, un signe quelconque qui justifierait une photo, mais rien ne me sautait aux yeux. Rien... Jusqu'à ce que l'instinct me fasse baisser le nez et tourner la tête: Danger !!!!
Là, à trois mêtres, un vélo silencieux fonçait doucement vers moi. Un réflexe me fit faire un pas en arrière et mon cerveau, déchiffrant enfin la silhouette du cycliste, m'en fit faire deux de côté.
Sans réfléchir, presque sans viser, je fis une photo de ce curé du temps passé qui m'offrait l'image de la journée. Une seule car la surprise m'empêcha d'en prendre une seconde.
Liège - Août 2006
Après négociation, l'urgence de l'opération attendrait quelques jours. Le temps d'un week-end ou je ferais le plein d'images.
Sortant de la boutique, je vissai mon 18-70 sur le boitier, maugréant entre mes dents à propos des sujets que je pourrais trouver en si peu de temps. Dés que le clic de la bague se fit entendre, je retirai le cache objectif tout en mettant l'appareiil sous tension: Une photo, vite ! N'importe quoi...
Mais il n'y avait rien dans le coin pour retenir mon attention et je rejoigni le bord du trottoir pour traverser la rue, sans regarder, comme toujours. Le silence rassurant des environs immédiats du centre ville m'assurait que la voie était dégagée et que j'avais toute liberté de mouvement sur la chaussée.
Tout en traversant, nez en l'air, cherchant un détail, un building, une fenêtre, un signe quelconque qui justifierait une photo, mais rien ne me sautait aux yeux. Rien... Jusqu'à ce que l'instinct me fasse baisser le nez et tourner la tête: Danger !!!!
Là, à trois mêtres, un vélo silencieux fonçait doucement vers moi. Un réflexe me fit faire un pas en arrière et mon cerveau, déchiffrant enfin la silhouette du cycliste, m'en fit faire deux de côté.
Sans réfléchir, presque sans viser, je fis une photo de ce curé du temps passé qui m'offrait l'image de la journée. Une seule car la surprise m'empêcha d'en prendre une seconde.
Liège - Août 2006